L’histoire de la Petite Personne – Partie 1

La Petite Personne était née dans un endroit. Elle était petite. Elle était colorée, avec des grands cheveux un peu fous, qui entouraient sa tête pleine d’idées. La Petite Personne avait un Petit Bonhomme nommé Liberté. Dans ses cheveux, il y avait un tas de choses colorées, qui se promenaient. Il y avait des petits animaux apprivoisés. Des morceaux de joie. Il y avait des étoiles, des fleurs de toutes les couleurs, des arcs-en-ciel & même des petits feux de joie. Elle était comme ça. Elle se promenait dans la vie, sans avoir conscience de la beauté de ce qui entourait ses idées. Parce que sous les cheveux, il y avait un monde. Un monde aussi coloré, brillant & étonnant, que dans ses cheveux. Mais pour la petite fille, c’était comme ça c’était sa vie. & puis, à Les Colles, là où elle allait pour qu’on organise ses cheveux et ses idées, les autres Petites Personnes aussi, étaient coiffés comme ça. Ils avaient aussi des cheveux qui débordaient, avec plein de Bazard dedans. Mais chacun avait un Bazard différent. Louis lui, c’était un Bazard organisé. Il y avait des fioles, des potions, des os de ptérodactyles, & quelques morceaux d’épées anciennes, qui avait été retrouvés là, on ne sait pas trop comment. Chicha, elle, c’était des chansons. Des petits personnages qui bougeaient, qui chantaient. Tous très, très bien habillés. Comme pour un bal où on va, pendant une soirée d’été. Ça faisait un potin d’enfer, ses cheveux, à Chicha. Mais la petite personne,  elle l’aimait ça. Comme ça, le matin quand elle arrivait à Les Colles, elle la retrouvait facilement. Car elle entendait ses cheveux de loin. Mais la prêtresse de Les Colles, elle, n’aimait pas trop ça, tout ce bruit, ce Bazard-là. Alors à chaque fois, avant de rentrer dans la salle de Places, où ils devaient ajouter des idées, à tout ce qu’ils avaient déjà dans, et sous les cheveux, la prêtresse les peignait. Elle les peignait jusqu’à ce que tout ça soit mieux rangé. Plus calme. Parfois, il fallait même laisser son Bazard dans le sac à chausson, accroché au crochet des manteaux dans l’entrée. La prêtresse de Les Colles, ensuite, elle distribuait des crayons de couleurs usés, des pastels. Et elle leur disait, en les poussant gentiment dans le dos:

DES histoires de LIVRES

J’ai posté cette semaine sur les zéros sociaux, une découverte dûe aux bienfaits du confinement. Enfin, quand je dis, une découverte c’est un LIVRE que j’avais vraiment envie de lire, mais que je n’avais pas pris le temps d’acheter. & qui étant assez demandé, n’était pas dispo dans ma Médiathèque. Ce livre c’est “SORCIERES” de Mona Chollet.  C’est Angèle, qui en a reparlé dans sa Playlist de confinement chez Yann Barthès à Quotidien.

Fabriquer DES ESPOIRS

qui n’en sont pas. J’ai décidé de participer au challenge #marchmeetthemaker2020, parce que moi, j’aime beaucoup en savoir plus sur les créateurs, dont j’aime le travail. & comme j’aime bien gagner du temps, pour pouvoir faire autre chose, je me suis dit que ça ne serait pas idiot de partager avec TOI, ici le cheminement de ce défi. Enfin au cas où tout comme moi, tu aurais décidé de faire une cure de détox des réseaux sociaux en vue d’un arrêt total, & bien tu auras l’info quand même.

La liste de mes meilleures erreurs

Quand j’ai quitté mon travail d’adulte de la vraie vie, je me disais que ça ne m’éviterait pas les erreurs, mais qu’au moins je pourrais les assumer sans chercher à accuser quelqu’un à ma place comme la pratique le veut dans les lieux où on travaille avec d’autres êtres humains. Je me disais aussi que j’aurais maintenant tout le loisir de les réparer, ou d’en tirer les conséquences. Et je me disais plus récemment que quand tu es employée tu passes beaucoup de temps à parler des erreurs des autres. & quand tu es entrepreneur beaucoup de temps à parler des tiennes. Enfin, quand tu ne ressens pas le besoin de donner une fausse image de perfection. Donc quand tu es ce que je qualifierais d’un ENTREPRENEUR du COEUR.

Le Magasin de SOUVENIRS

Je me souviens. C’était un jeudi. J’étais en formation dans une ville de l’arrière Pays dans le Sud. Ce jour là, la formatrice nous avait laissé sortir plus tôt, sentant que nous avions l’esprit qui battait la campagne. & effectivement elle avait raison. C’était le milieu du mois de septembre. Quand les journée commencent à changer mais qu’il reste une traînée de morceau d’été dedans. Plus froid le matin, mais un soleil encore chaud & requinquant l’aprés-midi. Mais pour ma part je dois bien avouer que mon inattention était surtout dûe à la qualité plus que relative de cette formation. & en même temps, si je réfléchis bien (ce qui m’arrive parfois, parce que je réfléchis TROP, mais pas toujours bien), je dois dire que j’ai rarement assister à une formation professionelle où j’avais l’impression d’avancer, de grandir. Le seul moment de ma vie où j’avais senti  les rouages de mon cerveau fonctionner c’était à la fin de mes études en DEA. Pour la première fois de ma vie je m’étais sentie intelligente ou en capacité de le devenir. Alors que depuis que j’avais découvert le MONDE DU TRAVAIL, je dois bien dire que cette sensation avait pour le moins disparue de mes radars. & ce n’est pas la formation à laquelle j’assistais durant ces trois jours qui allait changer la donne. Je l’avais choisi pensant qu’elle apporterait de l’eau au moulin de mes réflexions. & parce que j’avais connaissance du travail de recherche du formateur qui l’animait. Je l’estimais & il m’amenait à réfléchir & à infléchir mon point de vue, ce qui n’a pas de prix dans cette mer d’opinions dans laquelle nous nous baignons chaque jour.

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