La façon de se conduire

Longtemps, la nuit, j’ai rêvé que je conduisais. En général, je commençais par monter dans une voiture. Je ne comprenais absolument pas comment la faire avancer. & puis tout à coup, comme par miracle, je trouvais comment faire marcher les vitesses et je roulais, très sûre de moi. C’était parti! Alors que je racontais un de ces rêves à ma mère, un matin, assise sur le radiateur de la cuisine (le spot de toutes les discussions, engeulades et autres explications nécessaires à l’education d’une enfant, puis d’un adolescente).

Ma mère m’a dit :

Oh dans ton inconscient, ça symbolise peut-être la façon dont tu conduis ta vie.

& depuis, je ne peux pas m’empêcher de faire des parallèles entre mon rapport à la conduite et la façon de conduire ma vie. & ça marche aussi pour les autres, tu verras. Par exemple à l’époque où je faisais ce rêve là, j’étais au lycée. En section Arts Plastiques. Trop de joie à la fin du collège, de découvrir qu’on pouvait faire du dessin et de l’histoire de l’art pendant 8h par semaine, sur le temps scolaire. Quand je suis arrivée à mon premier court d’histoire de l’art, j’ai rien calé à l’analyse d’oeuvres! C’est quoi ce bordel!? & comme dans mes rêves de conduite, j’étais persuadée qu’il devait y avoir une clef magique, un éclair de génie, qui tout à coup m’ouvrirait à la compréhension de ce que je devais faire quand on me demandait d’analyser un tableau.  Et quand je regardais les autres élèves, en cours, j’avais l’impression qu’eux, ils l’avaient cette clef. Je vais spoiler ET te décevoir, à la fin de mon DEUG d’Arts plastiques (Bac plus 2, à l’époque), j’ai enfin eu la réponse, il n’y avait pas de TRUCS à connaître. Pas de clef magique. Pas d‘éclair de génie. Il y avait huit année à travailler, qui m’avaient permis, petit à petit d’enrichir mes connaissances et de décrypter ce qu’on me demandait. Point de secret révélé. Juste du travail.


Sous tes yeux ébahis, la preuve en image qu’un jour j’ai eu mon permis de conduire! & pourtant je peux t’assurer que ça n’était pas gagné. Déjà pour le passer. Comme tous les étudiants, je ne roulais pas sur l’or. & surtout, je ne voyais pas du tout, du tout l’intérêt de passer mon permis. Cependant ma grand-mère maternelle, qui était tout, sauf maternelle, en avait décidé autrement, sans doute eu égard au fait qu’une femme, de son point de vue, devait être indépendante et que ça passait en partie par la conduite. Elle m’a offert de quoi me payer le permis de conduire. BON. Plus le choix. Je suis allée m’inscrire à l’Auto-école proche de ma Résidence Universitaire. Pour le CODE, pas de souci. Je trouvais ça rigolo. C’était de la théorie. J’aimais bien apprendre les différentes situations. C’était comme un jeu. Impecc!

Mais quand il a fallu passer à la conduite, OUHLALA!!!

Un monde osbcur et incompréhensible s’ouvrait à moi. Un monde où on s’adressait à moi comme si j’étais débile vu que c’était hyper simple à comprendre, comment ça marche une voiture. SAUF que moi la LOGIQUE-LOGIQUE des gens LOGIQUES, me reste totalement obscure. Du coup, je voyais des petits mecs un peu beauf’, s’en sortir comme des rois avec la conduite, alors que chaque perspective de mes (deux) heures de leçons de conduites me provoquait des angoisses terribles. Je dis DEUX HEURES de conduite, parce que les mecs m’ont vu arriver avec ma bonne gueule de ravie de la crèche. Du coup, ils me collaient les heures par deux, vu qu’on était à Nancy, sinon on n’avait pas le temps de faire grand chose, disaient-ils. & comme je suis la meuf qui trouve que la Vie est belle et que les gens sont gentils, au moins la plupart du temps, quand j’ai eu un poste de Surveillante et DONC un salaire, je leur ai annoncé avec joie à mon auto-école!!! & Devine?

& bin bizarrement,  y avait jamais de place pour me présenter au permis. Du coup, en attendant il fallait que je continue à prendre des heures de conduites (deux par deux, tu me suis?) pour ne pas perdre mes acquis. Je suis encore partagée, soit j’étais vraiment une daube en conduite (sans doute, en fait), soit ils avaient trouvé une vache à lait.

RESULTAT? 52h de conduite, avant d’être présentée au permis.

RESULTAT: Permis raté pour la raison suivante:

N’ANTICIPE pas assez! AH AH STORY OF MY LIFE, BRO!

L’année suivante, j’ai obtenu un poste de surveillante dans la moyenne ville où j’avais grandi. J’ai pris un appartement avec le mec avec qui j’étais à l’époque. J’ai pas dit: le mec que j’aimais, t’as remarqué? Bah non. J’ai pas dit ça, parce que tu le sais, je ne mens pas. Lui, il était amoureux de moi. Et moi, j’étais amoureuse de ça. J’enchainais les crises de spasmpohilie à l’époque, sans comprendre pourquoi. Mais passons.

Je décide de m’inscrire à l’Auto-école de cette moyenne ville, et autant te dire qu’après avoir conduit à la grande ville, c’était un peu FINGER IN THE NOZE pour moi! Mais bon, quand même, comme il n’y avait pas de place pour me présenter au permis, v’là pas qu’ils m’ont remis 20 heures de conduite dans les dents? OUI, OUI tu as bien calculé. J’en étais donc à 72 h de leçons de conduite pour avoir le droit de rouler. Cette fois, j’ai eu mon permis. Au bout de deux fois. Quand le gars m’a donné le papier ROSE, j’ai failli lui demander:

Vous êtes sûr???

Heureusement, je l’ai fermé. Bon bin voilà. J’avais l’autorisation de conduire, mais en vrai, j’étais pas sûre du tout que je savais. L’année de mes 20 ans, je me suis faite tatouer & je suis partie en Bretagne en vacances avec ma mère & ma grand-mère. La rebelle en carton.

Là-bas, à Kersidan, c’était des petites routes de campagnes. J’ai pris la Visa de ma mère et je suis partie toute seule. Juste pour dire. Premier virage. POF, je cale au milieu de la route. Avec une voiture qui arrivait sur ma gauche. J’ai caressé l’idée deux secondes, de laisser la voiture là, et de m’enfuir à tout jamais. & puis j’ai redémarré. Ensuite, j’ai conduit, de loin en loin. De temps en temps, quand j’en avais l’occasion. Mais je me trouvais très bien de prendre le train, le bus & de tout faire à pied. A 20 ans, tu colles un vague discours écolo là-dessus, et HOP tu caches et tu te caches que CONDUIRE, ça te fait grave flipper. Que tu préfères et de loin TE FAIRE CONDUIRE, sans décider. La vie passe. Je fais mes conneries. Je trébuche. Je pleure, je Ris. Je Jouis. & je me retrouve à nouveau à emménager à Nancy. Le COEUR copieusement brisé. Avec pas d’autre choix que d’avancer. Je finis par trouver ce que je veux faire, après avoir tâtonner jusqu’à une permière année de Doctorat en (Accroche-toi à l’échelle, je retire le pinceau) Sciences de la Formation, du Travail et du développement local. ET OUAIS MEC! A ce moment là de ma vie, ça m’arrive de conduire. D’autant que le mec avec qui je pansementise mon COEUR brisé, n’a pas le permis.

Du coup, c’est moi qui conduit. Lui, il me concède de monter dans la bagnole à côté, mais c’est tout. D’autant qu’avec le recul, je me dis (comme toutes les filles qui se sont fait larguées par texto après 4 ans), que le gars n’est pas dans le bon véhicule, en fait. Que vu votre absence de sexualité, lui son truc c’est peut-être pas la voiture.  Mais peut-être que c’est encore une façon de m’arranger avec moi-même. & de me dédouaner. Mais je n’ai pas de voiture à moi. Toujours pas. Et à chaque fois que je dois prendre le volant, j’y pense sans relâche les jours d’avant. je n’aime pas ça. Heureusement, mon amie Aline est comme moi, et on se tape des barres en buvant du thé à se raconter nos peurs en voiture! Ma pote Aline a même eu une voiture à elle, à un moment. Après un voyage chez Ikéa, elle a fini par la garer, et par ne plus vouloir y toucher. L’autre point important, c’est qu’à cette époque, je me demande souvent, comment font les autres pour avoir à la fois un appartement avec tout ce que ça coûte ET une voiture. Je rigole toute seule, en me disant que vu ma façon de gérer l’argent, si j’avais une voiture, 15 jours par mois, je serais obligée de ne pas l’utiliser, parce que je n’aurais pas de quoi remplir le réservoir.

Les MYSTERES de la vie d’adulte que je n’ai toujours pas totalement résolu,même si à un moment j’aurais du pouvoir. J’aurais DU POUVOIR. AH AH elle est bonne celle-là.

Je m’observe énormément et j’observe aussi beaucoup les gens autour de moi. Leurs façons de se conduire. Tu connais l’histoire hein,  c’est toujours plus facile de voir la paille dans l’oeil de son voisin.

-Il y a la fois où trop sûre de moi, amoureuse à en crever, je me pète la lèvre dans la porte de voiture de ce mec qui me rend dingue, faisant comme si je n’avais rien et que tout allait bien.

-Il y a la fois où je crève un pneu de la voiture de ma mère & où ce mec en rigole sur Messenger, mais il est trop loin, je dois me démerder.

-Il y a la pote, qui croit qu’elle est incapable de conduire et qui une fois larguée, se prend en main et se rend compte qu’elle y arrive très bien.

-Il y a la fois où un mec rencontré sur Meetic, qui sonne quand il en a envie, chez moi à 4h du mat’, (marié et Papa depuis 20 petits jours, mais il a oublié de m’en parler) qui démarre en trombe un soir, manquant de me laisser sur le bas côté.

-Il y a les copines qui ont des voitures de Mamans, parce qu’elles le sont déjà.

-Il y a cette fille qui ne conduit que quand la route est droite. Si ça monte, s’il y a un créneau à faire, ou si c’est la nuit, elle laisse le volant à son mec. Se croyant incapable de choses que, sans lui, elle ferait sans souci.

-Il  y a cette pote (en fait à l’époque est ma meilleure amie, comme dit Lorie) avec un système Bluetooth dans sa bagnole, qui dés que tu mets un pied dans sa voiture t’impose sa vie, ses coup de fil en mode haut-parleur, qui ne te laisse aucun espace pour échapper à ses conversations avec son mec, sa soeur, ses enfants et au moindre détails de celles-ci.

-Il y a mon père toujours avec des voitures pourries. Prêtées par un pote, mais dont il perd régulièrement les clefs, le moteur, où la boîte de vitesse.

Ma mère qui a un tic à l’arrêt et qui joue sans arrêt avec le frein à main.

Mes grands-parents avec leur voiture qu’ils ont depuis 17 ans et à 22 000 km au compteur. Qu’ils rangent tous les soirs, à l’abri avec une couverture sur le capot et qui occasione des engueulades à n’en plus finir, quand ma grand-mère range la voiture. Mon grand-père lui a accroché un bouchon à une ficelle (oui, oui, comme pour le jouet du chat) pour qu’elle sache où s’arrêter quand elle se gare.

Ma grand-mère qui a passé le permis à 50 ans. sentant que si elle ne le faisait pas elle se trouverait prisonnière de son mari.

Ma grand-mère (97 ans maintenant) qui conduisait encore il y a quelques mois. Comment? Je ne sais pas. Mais à l’aune de sa vie, elle vit encore chez elle, en toute autonomie. Même si ça commence à moins être le cas, c’est déjà beau d’en être arrivé là, comme ça.

& puis je continue ma vie. Le COEUR à nouveau brisé, pour les mêmes raisons que la première fois. & puis cette fois, je ne sais pas pourquoi, j’arrive à faire ce que je n’avais pas réussi à faire avec le premier. Je surmonte mes trouilles de souffrir encore.  Je comprends que l’autre, l’être aimé, en a autant que moi et je l’aime assez pour vouloir travailler sur les siennes, plutôt que sur les miennes. Je m’efface. Je m’oublie. Il n’y a plus que sa présence à  lui qui compte. Il a bien voulu revenir dans ma vie. Je conduis très, très peu avec lui. Je conduis très, très peu avec mes mecs en général. Mais ça arrive. Et lui, quand je le conduis, il me rassure, en me disant que:

ça va, que je conduis bien, pas de soucis.

J’ai besoin de son avis. Nous sommes dans cette phase merveilleuse, où tout ce que fait l’autre, apporte du BONHEUR dans ta vie. On décide de faire un bébé. Après avoir un temps abandonné l’idée, parce qu’il avait décidé, et dit qu’il ne voulait pas d’enfant. Après avoir beaucoup pleuré, parce que s’il ne voulait pas d’enfant, moi je n’étais pas prête du tout à le quitter pour ça, donc s’il n’en voulait pas, ça voulait dire que je n’en aurais pas. Il m’a dit:

Ok j’ai réfléchi, je suis prêt.

& on a essayé. On a fabriqué un bébé. Du coup, pendant 9 mois et bien c’est moi, qui conduisait les samedis soirs. PRATIQUE comme tout une femme enceinte, quand t’as bien picolé. Je remettais à plus tard, l’idée que là, ça y était, j’allais être Maman, je devenais l’adulte. Il allait bien falloir que je me confronte à ce truc que j’évitais comme je pouvais depuis des années. CONDUIRE. & pas ME CONDUIRE seulement moi. NON, CONDUIRE avec mon bébé derrière moi. Dans les premiers temps, j’ai bien essayé de l’emmener à la crèche en Tram. Mais après deux heures de tram, puis de bus pour la déposer et aller au taff, j’ai fini par me dire que je n’avais pas le choix, il fallait que je prenne la voiture. Des soirées à angoisser. Mes journées préférées étant, évidement celles où j’étais avec ma fille, et où on avait qu’à se déplacer à pied. T’imagine bien.

DURANT cette periode, j’ai eu deux accidents. Rien de grave, sinon je ne serais pas là pour t’en parler. Un, où je me suis trouvée à faire un tête à queue dans le rond point de la Médiathèque où je travaillais. Symbole quand tu nous tiens! ENCORE une fois, à ce moment là, j’ai caressé l’idée de laisser la VOITURE là, et de me casser. De faire comme si rien n’était arrivé. & la deuxième fois, sur l’autoroute pour aller chercher ma fille chez ma mère. Pareil, tête à queue. Je voulais remettre la chanson d’Etta James sur mon téléphone. Cette chanson, où elle raconte comment elle a vu son amour, se marier avec une autre.

https://www.youtube.com/watch?v=3Pc9BmXN998

ET BIM!!!Coup de volant, la voiture qui part en vrille. Heureusement, personne ni derrière, ni devant. Première pensée, je ne cherche pas à orienter le volant.

Je laisse la voiture partir et je me dis:

Ah ça y est c’est fini, comme ça, là.

& le premier truc qui me vient c’est que là, je ne maîtrise plus rien du tout. Alors je peux me laisser aller. Je ne peux de toutes façons rien contrôler. Je risque même d’agraver les choses en essayant d’agir sur la direction de la voiture.

ET RE-BIM!!!

Le coffre s’enfonce dans la bordure en ciment. Je n’ai plus de pare-brise arrière. L’essuie-glace reste tout seul comme un con, avec rien à essuyer. Je n’ai rien. Je ne suis pas blessée. Je fais une tentative. Je tourne la clef. La voiture repart. Je fais tout le reste du trajet (5 km), la main sur la bouche. Complétement hallucinée de ma connerie. Ce n’est pas ma voiture, c’est celle de mon mec. AH bah oui, parce que je n’ai pas précisé! Je n’ai toujours pas de voiture à moi. C’est celle de mon mec que je conduis. SA voiture à lui. Il a bien réagit et m’a demandé avant tout comment j’allais.

Après ça, je n’ai plus jamais eu d’accident. & je n’ai plus jamais utilisé mon téléphone au volant.

Je me suis même mise à conduire régulièrement. Très régulièrement. Avec la création de mon entreprise, j’ai été obligée. Je ne pouvais pas toujours compter sur mon mec pour m’emmener. Et petit à petit, j’ai commencé à ressentir de la fierté de m’emmener moi-même là où je voulais aller. Toute seule. Parfois je jouais à : si je trouve une place devant la maison en rentrant (j’avais ma presse de 80 kg à décharger) c’est que je suis sur la bonne route. Et HOP, à chaque fois une place juste devant. Pensée magique, quand tu nous tiens!

Mais comme dans toutes les histoires, il y a un mais. C’est qu’en ayant choppé de l’assurance, je ne supporte plus du tout que mon mec me dise où je dois aller, comment je dois conduire, sur quelle file je dois me diriger. Par où, je dois passer. J’estime que dans la mesure où il monte avec moi, il doit me faire confiance et accepter mon chemin. Je ne prends pas toujours le chemin le plus court. Ni le plus efficace. Ni le plus logique, de son point de vue. Mais je prends le CHEMIN qui me plait. Mon critère de choix pour me déplacer, c’est de passer par des endroit jolis. Des coins de ma ville, que j’aime regarder. Et on se fâche souvent. Parce qu’il a du mal à admettre que le chemin qu’il aurait pris, n’est pas forcément le BON. Qu’il y a un tas de façon d’aller ensemble, où on veut aller. Qu’on n’est pas toujours obligé d’aller d’un POINT A, à un POINT B. Il y a un tas d’autres lettres, dans l’alphabet. & même que quand on les relie ces LETTRES ça fait des MOTS pour rêver. Alors que la POETIQUE des MATHEMATIQUES, pour le moment je n’ai jamais réussi à y accéder. Alors pour le moment, je refuse autant que possible de conduire avec lui. Mais c’est sa voiture. Donc je peux bien la fermer. Avec cet argument, il se sent légitime à décider.

On verra pour la suite.

Est-ce que je veux continuer à me fâcher, et à me justifier sur les chemins que j’empreinte?

Est-ce que je veux une voiture à moi?

Ou est-ce que je pourrais continuer à m’en passer?

Faire sans? Faire autrement?

Parce que, même si je sais, que je vais sans doute encore me tromper de route, j’ai aussi appris que parfois ces erreurs me font découvrir des endroits formidables. Mais comment demander à quelqu’un de comprendre ça. Et de me laisser faire avec sa voiture? Je comprends, que ça sois agaçant. Mais je ne peux et ne veux plus faire autrement. Il me reste à ne plus faire peser ce choix que sur moi. & ce n’est pas rien de le dire. Mais ça vient. Doucement, j’y travaille jour après jour & ça vient.

En 2011, au tout début de mon projet, voilà à quoi je rêvais. & les rêves non réalisés, qui se sont tranformés, qu’est-ce qu’on en fait?

& toi? DIS, moi, ton rapport à la conduite, c’est quoi?

 

6 réflexions au sujet de “La façon de se conduire”

  1. Tadam…. : exam passé jeudi, je l’ai eu ce permis!!! Ça y est, je vais ENFIN pouvoir me conduire moi même 😀 on verra comment, bien je pense.
    J’avais grand besoin de réussir, prochain objectif s’acheter une petite voiture d’ici septembre
    Quelle joie 🙂

  2. Je l’ai tenté 120 fois il y a 20 ans ce permis mais la peur le manque de confiance en soi et tout le reste … échec sur échec sur mort du compte en banque d’étudiante. Et figure toi que je suis toujours épatée par cette connexion constante entre tes thèmes et ma vie car je suis en plein dedans à nouveau, alors je vais continuer d’y croire jusqu’à la fin de la semaine (et vraiment c’est un taf!) et seulement après je pourrais dire les pourquoi du comment

  3. Conduite les yeux pas toujours au bon endroit, la musique à fond ou en silence,une sortie de route, un putain de terre plein…des accidents donc mais jamais mortels ! Je continue à rouler, je fais gaffe au début et je reprends mes automatismes. Bref, il est temps que je change de véhicule. Je vais opter pour l’aéronef…

  4. Bonjour Gaëlle. C’est toujours un plaisir de te lire. Et bien moi un peu comme toi, j’ai passé le code en dilettante que j’ai réussi (oh miracle) mais plus compliqué pour la conduite (acquis la 3ème fois) mais je n’étais pas sûr de moi non plus. Mais mon mec m’a dit tu as une voiture maintenant tu conduis. Et plus j’ai conduis et plus j’ai acquis d’assurance. Et maintenant route de campagne, autoroute, grandes villes, ça passe. Et puis il le faut bien parce que avec les enfants et les études à perpette de la maison, je n’ai pas le choix. A bientôt et prends soin de toi aussi.

  5. Mon rapport a la conduite ? Tu me crois ou pas, mais je viens de lire ma vie.. Le code, rigolo, les angoisses, les trop nombreuses heures de conduites, les crises de spasmophilie, se laisser conduire pour ne pas prendre le vola t, angoisser encore, puis être obligée d’emmener le petit bout de moi à l’école, commencer à travailler sur la peur, avoir plus confiance, mais encore pas au point d’aller trop loin.. Bref, j’ai pas fini le chemin, je ne sais pas toujours me conduire. Mais aujourd’hui, j’ai fais un créneau *fière*.. Pis après, j’ai pris un sens interdit et fait mon Austin Power au milieu de la route pour reprendre le bon sens. Bref. J’ ai encore du chemina faire

  6. Tu m’as fait pleurer mon pote! Mercredi soir j’ai décidé de m’acheter une voiture début d’année prochaine, MA propre VOI(E)TURE pour la première fois à 38 ans… ❤️❤️❤️

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